Décès
D'après ce qui est mentionné en marge de son acte de naissance.
Note
Durant la seconde guerre mondiale, Emmanuel RUELLAN du CRÉHU est pris par les Allemands avec un groupe de vingt personnes d'une ferme des environs de Carhaix (22) : "Vers ce moment, arrive un homme du nom d'Emmanuel Ruellan du Créhu. À son tour il est poussé à coups de crosse dans le bois, et, d'après son témoignage, il est tenu par un Allemand placé de chaque côté, tandis qu'un troisième l'interroge : « Monsieur, vous êtes un terroriste ». « Je ne sais pas ce que vous voulez dire » réplique du Créhu embarqué jusque là sans motif : il était au village essayant de sauver du feu quelques lapins. Aussitôt un quatrième soldat dont il ignorait la présence à ses cotés se met à le frapper par derrière à grands coups de bâton. Mais, endurci à la douleur, Emmanuel ne bronche pas. Pas un cri, pas une plainte. L'Allemand sort alors du bois et revient, porteur d'un gourdin noueux. Une seconde fois, il veut lui faire avouer qu'il est terroriste. « Nicht terroristen, » en allemand cette fois. Battu à nouveau, il se raidit encore contre la souffrance et à chaque coup, répète, malgré les menaces : « Je ne suis pas un terroriste », tout en insultant ses agresseurs. Exaspérés par une telle endurance et quelque peu vaincus par son stoïcisme, les Boches [sic] rageurs, abandonnent leur victime l'ayant finalement pris pour un aliéné." ("Occupation-Résistance-Libération, Bretagne, Témoignages" Édition Club 35, Pédernec, 1993, cité par Hyacinthe des Jars de Keranroué, dans 'Généalogie de la Maison Noble des Sieurs Ruellan du Créhu', 1995).