Naissance22_AD_ETATCIVIL_NUM
Publication : État-civil en ligne des Archives départementales des Côtes-d'Armor.
Détails de la citation : État-civil de Paule (22) – Naissances – 1902.
DéportationSIT_MEMOIREDEGUERRE.FREE.FR
Publication : Site associatif traitant de la déportation durant la seconde guerre mondiale (1939-1945).
Texte :
http://memoiredeguerre.free.fr/lieux-dep/temoignage-fallesleben.htm Dans cette ville, il aurait eu une bagarre avec un Italien en avril 1944 ce qui lui vaut de se faire arrêter le 11 à Salbris (41). Il est d'abord interné à Blois (41), puis déporté en Allemagne au camp de Neuengamme, où il arrive le 24 mai et est inscrit sous le matricule 32044. Il est ensuite envoyé au Komando extérieur Fallesleben-Laagberg (Basse-Saxe - située à 27 km au nord-est de Brunswick, la ville accueille le siège de Wolfsburg des usines Volkswagen. Les détenus, dont plus de 600 hommes, travaillent pour cette firme et sont également employés à des travaux de construction. Voici le témoignage d'un déporté qui a suivi le même convoi qu'Ernest Ruellan du Créhu : "Notre convoi est parti de Compiègne le 21 mai 1944 au petit malin emportant l993 hommes vers le Reich nazi. Nous étions cent par wagon de marchandise avec une petite ouverture de 40 cm sur 70 cm barreaudée, notre seule entrée d’air et avec un bidon de 200 litres pour tinette. Nous sommes arrivés au Koncentration lager Neuengamme le 24 mai au soir avec quelques morts et des fous vite abattus. Poussés par les hurlements et les coups des SS, nous avons couru jusqu’aux caves d’un bâtiment où nous avons été pris durement en main par les kapos pour la tonte, la douche et la désinfection, mais nous avons pu enfin boire un peu malgré les coups de trique. Le dressage dans le camp fut très brutal mais bref car nous avons été désignés pour le nouveau kommando de Fallersleben, fort de 656 déportés loués aux usines Volkswagen pour les travaux les plus durs. Nous avons perdu là, 35 des nôtres sur les 462 venus de France lorsque à la joie du débarquement a succédé l’abattement d’une progression des Alliés toujours trop lente à nos yeux, l’épuisement par le travail, la maladie, la faim et la rigueur de l’hiver..." (Voir le témoignagne intégral en cliquant sur le lien en référence.) Toutes ces informations nous ont été fournies par Monsieur Pierre Klein (Président départemental pour les Côtes-d’Armor de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation), documents à l'appui, ce dont nous le remercions vivement.