Nombre d’enfants
Simon Guillaume Gabriel BRUTÉ de RÉMUR et Renée Jeanne Le SAULNIER du VAUHELLO ont postérité dans les familles de REMUR, Général LEBRUN, CARRON de La CARRIERE, HANOT d'HARTOY, SOURDEAU de BEAUREGARD, etc.
Note
Simon Guillaume Gabriel BRUTÉ de RÉMUR s'est marié une première fois à Paris (Saint-Eustache) le 28 février 1756 avec Marie Jeanne Le CHAT (née le 25 décembre 1732 à Couptrain , 53, fille de François, sieur de la Feuillère, et de Françoise Boutros), dont il a sept enfants. Ce mariage a été célébré par l'abbé Bruté, son oncle, docteur en Théologie et curé de la paroisse Saint-Benoît. Simon Bruté est Contrôleur ambulant puis Surintendant des Domaines du Roy et des Finances en Bretagne. Il demeure d'abord à Nantes (44) sur la paroisse Sainte-Radegonde, puis avec sa famille, il s'installe à Rennes (35) dès 1757. Plus tard, on le trouve au Palais du Parlement de cette même ville. Mgr Simon Bruté de Rémur raconte les souvenirs qu'il a gardés de son père : "Mes plus anciens souvenirs se rattachent aux fêtes données par mon père, soit dans sa maison de ville, soit dans sa maison de campagne de Fricot, faubourg Saint-Hélier, aux députés, aux officiers et aux gentilshommes, lors de la réunion des États de la province. Je me rappelle avoir vu jusqu'à cinq de nos évêques à sa table à la fois. Nous autres enfants, nous étions placés à une petite table, où notre orgueil et notre amour des bonnes choses étaient également mortifiés. [... ...] Mon père mourut quelques jours après une opération très douloureuse rendue nécessaire par une chute de cheval, et, au lieu d'une succession opulente, il laissa ses affaires dans le plus grand désordre. Votre père n'a jamais pu se défier de personne, me disait souvent ma mère. Il croyait que son prochain était aussi bon et aussi honnête que lui-même, et l'état de ses comptes, à l'époque de sa mort l'a bien prouvé. Non seulement toutes ses affaires étaient en confusion, mais il avait laissé ses débiteurs accumuler leurs dettes envers lui pour plus d'un million de francs. Les amis de la famille, les plus éminents avocats de Rennes, conseillèrent à ma mère de renoncer à la succession ; mais elle, fort justement, elle considéra un nom honorable comme plus précieux que la fortune, et afin de nous conserver ce nom sans tache, elle résolut de procéder elle-même à la liquidation des affaires de mon père, en y sacrifiant au besoin ses propres biens... Grâce à sa diligence et à son administration, les pertes furent beaucoup moins fortes qu'elles ne l'auraient été autrement, et toutes les dettes furent payées."