Note
Voici comment est décit Joseph de La FAURIE, dans les Dossiers Bleus de la BNF : "Cet Officier, après seize années d'un mariage public et concordant, étant venu faire un voyage à Paris, a été malheureusement introduit chez Catherine Françoise Lormière, veuve sans aucun bien, et très expérimentée ; elle logeait dans un grand appartement, et quoique veuve, les meubles ne lui appartenaient pas, elle y recevait grand nombre d'officiers de guerre, et comme la qualité d'homme marié est souvent un obstacle à la liberté et aux plaisirs, le sieur de La Faurie fut introduit chez la Lormière en qualité de garçon ; mais, chose étonnante, l'on ne peut pas deviner quels charmes purent éblouir et aveugler à un tel point le sieur de La Faurie, que de le déterminer à épouser comme garçon Catherine Françoise Lormière dans le temps que la dame Colot, sa femme légitime est vivante et existe encore". Le libertin se ravise par la suite, traite sa seconde femme de "friponne insigne, de gueuse qu'il a tirée de la faim et de la nudité, de faussaire, et enfin de la plus mauvaise de toutes les femmes", il reconnut "sa femme étant à Bouillon avec les plus grands repentirs de son crime" et se sépara de la seconde pour retourner dans son pays sans jamais revoir sa femme. (cité par Sébastien Boissenot, dans La Descendance de Jean Colloz...).