Nombre d’enfants
Pierre FRADIN de La ROCHE-d'ORILLAC et Catherine du BOURGVIEUX n'ont pas de postérité.
Note
Écuyer et qualifié "maître", Pierre FRADIN est Seigneur de la Roche-d'Orillac (à Saint-Gaudent, 86) et de la Vigerie (idem). Il est Conseiller du Roi, Capitaine et Maire Perpétuel de Civray (86), nommé le premier à ces fonctions en exécution de l'Édit du 27 août 1690 qui crée cette charge et reste à cet office jusqu'à sa mort. Des problèmes existent entre les différentes autorités de la ville : Un procès-verbal de Charles Fradin, son cousin, qui est Président et Lieutenant Général de la Sénéchaussée, du 5 mars 1694, constate le désaccord né de la compétition d'attributions. Ce jour-là, le Maire donne l'ordre de faire sonner la cloche des Assemblées de la Ville. Charles Fradin, avisé, se rend en personne à l'église Saint- Nicolas. Pierre Fradin y vient aussi, l'épée au côté. Ce dernier sollicite l'autorisation de faire sonner les cloches, Charles ne s'y refuse pas, mais veut en connaître le motif en arguant de son droit de police. Pierre, jaloux du droit de police que lui donne également sa qualité de Maire, refuse. Ce que voyant, Charles interdit de sonner la cloche et décide que désormais le Maire ne peut prendre une telle mesure qu'après autorisation donnée par lui. Lorsqu'une compagnie de Dragons est de passage dans la ville le 7 novembre 1693, le Procureur du Roi, qui sait le Maire absent, prétend établir des billets de logement. Les Officiers Communaux prétendent au contraire que c'est là leur responsabilité. La femme du Maire, Catherine du Bourgvieux, refuse de donner les billets établis. Pierre Fradin rend hommage, à Civray, de la Roche-d'Orillac le 2 juillet 1688. À sa mort, ce fief passe à sa sœur Henriette. Il est parrain à plusieurs reprises à l'église Saint-Nicolas de Civray, notamment les 4 juillet 1688, 26 juin 1698, 3 juillet 1703 et 12 novembre 1704. Il et parrain également à Lizant le 21 mars 1687 et présent à un mariage le 21 avril de la même année. Le 20 avril 1702, est inhumé à Saint-Nicolas de Civray un homme, journalier de Sigonne en Angoumois (Sigogne, 16) tombé malade au cours d'un séjour dans cette ville et soigné dans la maison de monsieur Fradin de la Vigerie.