Nombre d’enfants
Henri Jean Baptiste Paulin d'Aguesseau de Vinci et Gabrielle Anne de La Vieuville n'ont pas de postérité.
Note
Chevalier, Henri Jean Baptiste Paulin d'AGUESSEAU est Comte de Compans et de Maligny, Marquis de Vinci, Seigneur de Mansœuvre, Vinci, Compan-la-Ville, Maligny et Fresne-Pressi. On le qualifie de "Haut et Puissant Seigneur". Il est Avocat du Roi au Châtelet, Conseiller au Parlement de Paris (75), Commissaire en la seconde Chambre des Requêtes du Palais, Maître des Requêtes, Conseiller d'État ordinaire, en 1734, Doyen du Conseil, Prévôt-Maître des Cérémonies de l'Ordre du Saint-Esprit. Edmond Barbier, dans sa 'Chronique de la Régence et du Règne de Louis XV' (Paris, 1885), tome 4, p. 490 (décembre 1750), nous dit de lui : "Après la démission de M. d'Aguesseau, M. de Fresnes, conseiller d'État, son fils cadet, a fait un état de réformation dans sa maison. On a renvoyé, du 29 novembre au 1er décembre, tous les officiers de cuisine et d'office, des valets de chambres, laquais ; on a réformé aussi l'écurie en sorte que M. le chevalier d'Aguesseau reste avec un très-petit train, comme s'il n'avoit pas beaucoup de bien, quoique avec cent mille livres de pension. Les domestiques se sont plaints d'être ainsi renvoyés du jour au lendemain sans leur donner le temps de se retourner ; on a regardé cela comme vilenie de la part de M. de Fresnes, qui n'est déjà pas trop aimé dans le public ; mais il y a peut-être une raison de politique de sa part. Il se peut faire que M. d'Aguesseau eût fait, par un testament, des legs à tous ses domestiques, en cas qu'ils fussent à son service à son décès ; si on avoit conservé tous ses domestiques jusqu'à la fin de l'année comme cela étoit naturel, il étoit à craindre que M. d'Aguesseau, dans l'état où il est depuis longtemps et par [p. 491] la révolution que lui a causé sûrement cette démission ne vint mourir dans l'intervalle, et on a voulu éviter les suites du testament."