Baptême religieux
Le parrain est Louis de Baglion de La Dufferie, représenté par Jean Gallaret, et la marraine Amélie Fradin de Bellabre, représentée par A. M. de Baglion de La Dufferie.
Note
Il porte le titre de Baron. Il fait ses études secondaires au collège jésuite de Tivoli, à Bordeaux (33). Il a comme camarades d'école Jean Lacouture, qu'il retrouvera ensuite en Indochine au service de Presse de l'Armée. Le 4 juin 1933, en pèlerinage à Lourdes (65), il renouvelle ses voeux de baptême devant la Grotte et le 15 juin suivant, il fait sa communion solennelle à St-Joseph de Tivoli. Une anecdote : à la fin des années trente, la jeunesse est très excitée par la politique. Au collège de Tivoli, les insignes se multiplient. Ils sont interdits et donc remplacés par la cocarde tricolore. Jacques la porte malgré les menaces de retenue le dimanche. Il est donc collé. Son père déclare au Préfet des études qu'il viendra faire la colle lui-même. Du coup, l'affaire en reste là, mais parents et enseignants s'entendent pour calmer le jeu et les insignes et cocardes disparaissent. En 1937, il visite avec son oncle Xavier de Baglion et sa mère l'exposition universelle à Paris (75), avec son frère Alain et ses cousines Paule et Annie de Baglion. En 1939, il obtient la première partie de son baccalauréat avec mention, grâce à une très bonne note en français (16/20). Il révise l'écrit à Arcachon (33), chez des amis de la famille. Il y apprend le jeu du Monopoly et en reconstitue un jeu complet sur des cartons. Pendant les vacances qui suivent, en juillet 1939, il fait, depuis le château de la Motte, à Martigné (53), une grande excursion de sept cent kilomètres à bicyclette à travers toute la Bretagne avec son frère Alain, son cousin Bertrand de Baglion et deux de ses camarades de collège,Michel et Claude Béraud-Sudreau qui viennent d'obtenir également leur bac. Ils font des haltes régulières : chez la grand-mère Bellabre à Lamballe, au château du Boisriou à Trévoux (29), chez les Boisriou, au château de Kerandréon, à St-Pol-de-Léon (29), chez les Kermoy san, dans un collège à Brest (29), sur la baie de Douarnenez (29), chez les Bernard, des amis bordelais. En septembre, il loge chez la tante Babeth à Laval (53), place de Hercé. Il va avec ses frères au collège de l'Immaculée Conception et entre à Math Elementaire. Chaque week-end, il remplit la 601 Peugeot de tous les cousins et les emmène au château de la Motte où les troupes anglaises cantonnent sur le haut de l'avenue. L'hiver 1940 est tellement rigoureux que l'étang de la Motte est gelé et que les jeunes (et les moins jeunes) y font du patin à glace, comme sur la Mayenne à Laval. Au printemps, les convois de réfugiés de Hollande, de Belgique, puis du Nord de la France, commencent à passer devant la Motte vers l'ouest. La Motte se vide et Jacques et son frère Alain se retrouvent le 20 juin à Fontenay-le-Comte (85), engagés au Centre d'Aspirants dont son père est le Commandant Adjoint. L'unité se replie sur Clermont- Ferrand (63). Il emmène d'abord par de petites routes son grand-père maternel, sa mère avec Yann et Guite-Mie au château de Beireix, à Blond (87), toujours avec la 601 Peugeot, rejoindre la famille de Robert de Baglion. A Clermont-Ferrand, il passe son bac math élém. Il se promène dans la région avec son père et son frère Alain. Il rencontre à Vichy (03) sa tante Marthe de Bellabre avec son mari Jacques Bocher. Le 10 août pourtant, ils sont démobilisés tous les trois et retournent à Beireix rempli de Baglion et de cousins. Il est engagé volontaire le 23 janvier 1941, au 2ème Hussards et au 18ème Régiment d'Infanterie à Tarbes (65). Il obtient une permission pour aller auprès de son grand-père qui se meurt au château de la Motte. Il fait un stage à Pau (64) du 10 avril au 31 juillet 1942 et deviens moniteur d'éducation physique. Il est à nouveau démobilisé le 28 novembre 1942. Engagé le 23 mars 1945 comme Sous-Officier de Cavalerie dans la 2ème Division Blindée de Leclerc, il fait la fin de la campagne de France, puis s'embarque pour l'Indochine le 23 mars 1946, sur le transport de troupes "Maréchal Joffre". Il y arrive le 28 avril. Il est mis en congé de fin de campagne à Saïgon pour quatre mois et démobilisé sur place le 23 avril 1948. Il est ensuite engagé par la société Boislandry et devient assistant sur la plantation de thé de Djiramour, à Djiring (Anam), au sud-ouest de Dalat. Il y reste jusqu'au 21 août, puis travaille à la Direction des Dommages de Guerre à Saïgon en qualité de Rédacteur, jusqu'au 3 mars 1950. Il rembarque en avion pour la France avec toute sa famille le 11 avril 1950 et arrive deux jours plus tard à Paris. Il réside quelques temps au château du Buat, à Changé (53), où se sont installés ses parents et entre à la société Didot-Bottin le 16 octobre 1950. Il effectue d'abord un stage à Paris où le rejoignent sa femme et ses quatre enfants. Ils habitent alors tous une seule pièce dans une petite pension, au 14, boulevard Carnot, à Bourg-la-Reine (92). Jacques est nommé à Angers (49). Il habite alors au 6bis, rue St-Evroult, puis le 16 septembre 1955, il est muté à Tours (37) où il demeure au 2, quai d'Orléans. Il est nommé par la suite Directeur Régional de la même société. En juin 1971, il installe sa famille à St-Jean-de-Cray, à Lussault- sur-Loire (37). Il prend sa retraite le 1er février 1981. Il s'engage tout de suite dans l'activité de l'Hospitalité de Notre-Dame de Lourdes de Touraine et fait son premier pèlerinage (qui sera suivi de nombreux autres) en juin 1981. Il se rend en Pologne en mai/juin 1984 pour le Comité Tourangeau d'Aide à la Pologne et rencontre Lech Valesa à cette occasion. Avec sa femme, il voyage en décembre de la même année au Tchad et au Cameroun pour visiter leur fils Guillaume qui y et installé. Ils se rendent également en Terre Sainte.