Note
Roi de France, il est premier du nom de Robert Capet. Dès la mort de Hugues l'Abbé, il devient Abbé laïc de Marmoutier (Sainte-Radegonde – 37). En 888, par son frère Eudes, proclamé Roi de France, il a la garde de la Marche de Neustrie, des Comtés de Paris, Blois, Tours, Orléans et des Abbayes de Saint-Martin de Tours et de Saint-Aignan d'Orléans. Toute la région Ouest doit être défendue contre les Bretons et les Normands. Robert reste toujours fidèle à son frère, le Roi Eudes ; en particulier dans la lutte contre Charles le Simple entre 893 et 897. Avec l'assentiment de ce dernier devenu Roi en 898, son emprise sur la Neustrie devient de plus en plus forte. Robert désigne lui-même ceux qui sont aux postes clés de sa région. Il pourvoit ainsi au Comté du Maine. Jusqu'en 920, l'entente avec Charles III le Simple est bonne et Robert participe aux grandes entreprises du règne, et notamment à la solution du problème Normand. Les Grands du Royaume, coalisés, remportent une victoire à Chartres sur l'armée du Normand Rollon qui signe alors le Traité de Saint-Clair-sur-Epte qui lui attribue le Comté de Rouen en 911. Robert participe également à la reprise de la Lotharingie sur le Roi de Germanie. Après 920, le Roi de France Charles III le Simple confie les affaires du Royaume à un favori, Haganon. Il lui donne en 922 l'Abbaye de Chelles qui appartenait à la Comtesse du Maine, fille de Charles II le Chauve. Ceci provoque une révolte des grands seigneurs et en particulier des Robertiens, apparentés à la famille des Comtes du Maine. Charles III se défend en faisant appel aux Normands. Cette erreur conduit à sa destitution et à son remplacement par Robert de Neustrie qui est couronné à Reims en 922 par l'Archeveque de Sens. Robert meurt près de Soissons en combattant contre Charles III qui essaie de reprendre sa couronne. L'histoire dit que c'est Charles III lui-même qui tua Robert d'un coup de lance. C'est alors le beau frère de Robert, Raoul de Bourgogne, qui devient Roi de France.