Baptême religieux
Registres paroissiaux de Morlaix (29). Baptême du 5 août 1726 : Michel-Marie, fils légitime de messire François-Barthélémy JÉGOU, chevalier, et de dame Thérèse-Marie de KERLOAGUEN, seigneur et dame comte du Laz, né le cinquième jour d'août 1726 a été baptisé le même jour dans l'église paroissiale de Saint-Melaine par moi soussignant Vicaire, parrain et marraine ont été Jean Le SAY et Marie MANAC'H, pauvres de l'hôtel-Dieu de cette ville. GUILLOUZOU, recteur de Saint-Melaine. Cité dans : Généalogie de la Maison de Jégou – 1897.
Contrat de mariage
Le contrat de mariage est signé : Michel-Marie Jégou du Laz, Angélique-Thérèse-Augustine de Blévin de Penhoët, Philippe-François de Blévin de Penhoët, Marie-Anne-Angélique de Marbeuf de Penhoët, François-Julien Marin de Moncan, Coetloury de Moncan, François-Gilles, chevalier du Laz, François-Marie Ermar de Beaurepaire, Marie-Ollive Jégou du Laz de Beaurepaire, Blévin de Penhoët, de Marbeuf, Jérôme de Marbeuf, de Musuillac, Charles-Jean évêque de Vannes, Gicquel du Nédo, Le Meilleur du Nédo, Le chevalier du Nédo, Julie du Nédo, du Nédo, Eulalie du Nédo, L'abbé de Soulange, Chapelle de Jumilhac de Cubjac, Marie-Aude-Jacquette du Chastel de la Bédoyère, Thomase-Scholastique du Bot du Grégo, Jeanne-Charlotte Huchet de la Bédoyère du Grégo, Julie Huchet de la Bédoyère, Goyon de Vaudurant, Champeaux de Vaudurant, de la Jonchère de Goyon, Le chevalier de Coué, Marc-Antoine de Coëtloury, Le chevalier du Nédo, Jeanne de Kergariou. (Généalogie de la Maison de Jégou - 1897).
Mariage
Registres paroissiaux de Vannes (56) - paroisse Saint-Salomon. Mariage du 9 février 1750 : L'an de grâce mil sept cens cinquante, et le neufvième jour du mois de feuvrier a esté célébré mariage en la chapelle du palais épiscopal entre messire Michel-Marie JÉGOU, chevalier seigneur comte du Laz, Trégarantec et autres lieux, fils mineurde feus messire Barthélémy JÉGOU, seigneur comte du Laz, et de Madame Marie-Thérèse de KERLOAGUEN, comtesse du Laz, de la paroisse de Mellionec, en ce diocèse, et dont le mariage a esté décrété par Messieurs les juges de la principauté deGuémené, le vingt neufième janvier dernier, et authorisé pour son mariage de messire Charles-René de CÉZI, chevalier, seigneur de Kerampuil, son curateur d'une part, et demoiselle Angélique-Thérèse-Augustine de BLÉVIN de PENHOËT, fille demessire Philippe-François de BLÉVIN, chevalier seigneur comte de PENHOËT, Limoges et autres lieux, et chevalier de l'ordre militaire de Saint-Louis, et de Madame Marie-Anne Angélique de MARBEUF, comtesse de Penhoët, domiciliée de fait de cetteparoisse d'autre part, la ditte publication du ban de leur futur mariage à contracter ayant estée faitte sans opposition au prône de nostre grand-messe, le huictième de ce présent mois, et pareille publication ayant estée aussy faitte à pareiljour, et aussy sans opposition au prône de la messe de paroisse de Saint-Patern eu égard au domicile que le dit seigneur de BLÉVIN de PENHOËT fait en son château de Limoges pendant l'esté, comme il me conste par le certificat de Mr le recteursigné L. BONNARD, recteur de Saint-Patern, en datte du huictième de ce mois, et pareille publication ayant estée faitte, et aussy sans opposition au prône de la messe paroissialle de Mellionec, le second feuvrier jour de la purification de lasainte Vierge, comme il me conste par le certificat de Mr le curé de la ditte paroisse, en datte, du second de ce présent mois, ainsy signé Le FALHER, curé d'office, et ayant esté resaisy de la dispense des deux autres bans leurs accordée parMonseigneur l'Évêque de Vannes, en datte du neufième de ce mois, et insinuée le dit jours aux insinuations ecclésiastiques. Signé ALANO, le dit décret de mariage, les dits certificats de ban faits tant à Saint-Patern qu'à Mellionec, et ladispense des deux bans me restés entre mains, et ne s'étant trouvé aucun empêchement, je soussigné recteur de l'église paroissiale de Saint- Salomon certifie que Monseigneur l'Évêque de Vannes a en sa chapelle, sur les huict heures du soir,interrogé les dittes parties en présence des thémoins cy dessous, a pris leur mutuel consentement, et les a solennellement marié par parole de présent, et que le lendemain dixième de ce présent mois, je leurs ay dis en l'église paroissialle deSaint- Salomon la sainte messe en laquelle je leurs ay donné la bénédiction nuptiale selon la forme, et les cérémonies observées par nostre mère la sainte Église, en présence des soussignants pris pour thémoins. [ont signé :] Michel-Marie JÉGOU du LAZ, Angélique-Thérèse-Augustine BLÉVIN du LAZ, P. F. BLÉVIN de PENHOËT, M. A. de MARBEUF, de PENHOËT, MARIN de MONCAN, COËTLOURY, de MONCAM, JÉGOU du LAZ de BEAUREPAIRE, ERMAR de BEAUREPAIRE, FrançoisGILLES, chevalier du Laz, BLÉVIN de PENHOËT, MUSILLAC, MARBEUF, du CHASTEL de La BÉDOYÈRE, du BOT du GRÉGO, HUCHET de La BÉDOYÈRE, de La JONCHÈRE de GOYON, J. de KERGARIOU, CHAMPEAUX de VAUDURANT, Le CHEVALIER du NÉDO, LE CHEVALIER de COUÉ,GOYON de VAUDURANT, du NÉDO, LOCHIER du NÉDO, L'abbé de SOULANGE. CHAPELLE de JUMILHAC de CUBJAC, J. du FOUSSÉ d'AUZON, recteur, +Charles Jean, évêque de Vannes, pour avoir donné la bénédiction nuptiale. Cité dans : Généalogie de la Maison de Jégou - 1897.
Décès
Ou 13 ventose An 10. D'après l'acte du second mariage de son fils Alexandre François.
Note
Fils aîné, à la mort de son père, Michel Marie JÉGOU du LAZ a pour curateur messire Charles René de Saisy, de Kersaint-Éloi. Il est héritier principal de ses parents. Il vit au château de Trégarantec à Mellionnec (22) et est Inspecteur des Haras deBretagne. "Le château de Trégarantec qui vit passer cinq générations des Jégou du Laz fut, on peut dire, transformé par les quatre premières : Michel-Marie, comte du Laz, est celui qui l'agrandit et l'embellit le plus. La chapelle fut rebâtie ou restaurée en 1757 ; son autel, ses statues de Notre-Dame et de Saint-Michel, ses sculptures intérieures frappaient le visiteur. Les grands salons de Trégarantec, dont toute une enfilade ouvrait sur une longue terrasse descendant aux jardins, avaient d'admirables boiseries. Une nombreuse et brillante société y fut reçue pendant tout le dix-huitième siècle. Trente domestiques faisaient le service : jamais moins de seize plats ne s'offraient aux convives (nous tenons ces détails, et bien d'autres encore, des derniers Jégou du Laz nés à Trégarantec, mais n'y ayant vu pour ainsi dire que le déclin de cette splendeur passée). Le luxe était grand à cette époque, si l'on en juge par les mémoires des frères Rollin de Rennes, fournisseurs des habitants de Trégarantec, qui dépassent la somme énorme de treize mille livres pour les années 1744 à 1746, rien qu'en vêtements de luxe. Les merveilleux jardins, leur puits incomparable au centre, œuvre d'art due à Michel, comte du Laz, ou à son père ; leurs hautes murailles, les grandioses allées, avec larges degrés de granit dans les endroits inégaux, les balustres, les terrasses ; et tout autour du château, de hautes futaies percées de huit larges allées aboutissant à l'esplanade, un grand étang, de claires fontaines et de belles croix au milieu des bois, tout cet ensemble donnait à cette demeure un aspect aussi seigneurial que romantique. "Le comte du Laz avait figuré aux États généraux de Bretagne, du 1er octobre 1764, tenus par le duc d'Aiguillon, à Nantes. Il y est mentionné sous ce titre « le comte du Laz, inspecteur des haras. »" Aux approches de la terrible révolution, il fut un des gentilshommes bretons qui donnèrent leur signature à la Rouërie. Emprisonné pendant la Terreur, et conduit à Saint-Brieuc, ainsi que sa femme, il dut laisser son château de Trégarantec sous la garde de ses enfants. Il y mourut le 5 mars 1799, laissant dans sa région un souvenir béni de sa piété et de son inépuisable charité." (Généalogie de la Maison de Jégou - 1897).