Naissance
D'après l'acte de son baptême.
Sépulture
Sur sa tombe, on pouvait encore lire dans les années 1970 : Ci-git Charles Marie Paulin Amédée Fradin de Belâbre, Chevalier de la Légion d'Honneur, décédé le 28 décembre 1871 dans sa 89ème année, issu en ligne directe d'Ambroise Fradin, Seigneurde Bessé, Maire de St-Jean-d'Angély en 1405.
Note
Écuyer, Baron, Charles Marie Paulin Amédée FRADIN de BELLABRE est qualifié "Monsieur" et dit aussi "Propriétaire". Il entre dans l'administration des Douanes sous l'Empire et il est alors Receveur aux déclarations des douanes, il vit alors à Bordeaux (33), au 4, rue Carpenteyre, au quartier Saint-Pierre. Il devient Receveur Principal des Douanes à Blaye (33) où il habite sur le quai. Au moment du Blocus Continental, il est nommé Inspecteur des Douanes de l'Elbe avec assimilation de solde de Colonel de Cavalerie. Glückstadt et Cuxhaven, signalées comme les foyers les plus actifs de la contrebande anglaise, sont alors les centre importants de sa surveillance. Lors de son séjour à Glückstadt, il échange un carrosse attelé et 20 napoléons contre un Stradivarius que possède un habitant de la ville. Il veut le ramener en France, mais le violon est égaré en Belgique et on ne le retrouve que quelques années plus tard, en piteux état, dans la grange d'un relais de poste. Son fils Charles Marie Paulin en hérite. En 1831, on le trouve encore à Bordeaux, au 6, rue des Trois-Chandeliers . Il doit être assez procédurier, car on voit en marge de l'acte de naissance de son fils Jacques Marie Jules Amédée, que deux notes sont ajoutées : -1. par jugement passé à Bordeaux le 13 juillet 1835, il fait rajouter sa profession "Receveur aux déclarations des Douanes Royales". -2. par jugement du 8 janvier 1867, il fait rectifier le nom Bellabre en Belabre, ce qui ne sera appliqué réellement que pour certaines branches de la famille. Sur cet acte de naissance, ainsi qu'en 1832 sur celui de son fils Louis Henry Paulin, il signe Fradin père ; par contre, en 1831, sur celui de son fils Charles Paulin, il signe "Baron de Belabre". Plus tard, il ne signera plus que "Baron de Bellabre". Les différentes procédures au sujet de la façon d'écrire notre nom ne reposent en réalité sur rien. L'orthographe des noms propres avant la Révolution n'existant pas réellement et notre nom ayant été écrit des deux façons, parfois sur le même acte Il se retire à Blanzay-sur-Boutonne (17) où il est Maire de 1842 à 1866 (Voir pour les origines du domaine de Blanzay, un acte du 16 novembre 1837, passé devant Me Gallard-Latouches, Notaire à Aulnay – 17). Il acquiert du Comte de Noë le château de la Grimaudière, près de la Rochelle (17). C'est alors un château avec quatre tours à poivrières , une poterne à mâchicoulis et des douves profondes et poissonneuses. Son fils Charles Marie Paulin en hérite. Lui-même hérite en partie de la caféterie 'Albert', située à Piment (île de Saint-Domingue, actuellement Haïti) de son arrière grand-père Rivaud et il touche pendant de nombreuses années les indemnités payées par Haïti à la France pour son indépendance. Piment est la sixième section communale de la commune de Pilate, arrondissement de Plaisance, département du Nord. (Dictionnaire des Communes, Quartiers et Sections communales de la République d'Haïti, 1996, page 114) Il termine sa vie rue Zélu, à Saint-Jean-d'Angély (17). Il est Chevalier de la Légion d'Honneur.