Contrat de mariage
Le contrat est passé devant Hugoleny Notaire.
Note
Nicolas de THOMAS est baron de Sainte-Marguerite, seigneur de la Garde, Giens, la Valette, etc.; il reçoit donation de Gaspard de Saint-Germain, vers 1573 (Ardisson, notaire à la Garde - 83) ; il obtient, conjointement avec ses trois frères, un arrêt de décharge des droits de franc fief, le 26 février 1575 ; il fait ériger en fief, sous le nom de Beaulieu, une grande bastide, dite la Garde, au terroir de Rognes, près d'Aix, quartier dit de Conil et Bornoyn, par lettres du mois de novembre 1576, enregistrées à la Cour des Comptes, le 21mars 1577 (cette bastide a été donnée, en 1576, par Honoré Vincent d'Agoult à sa petite-fille, Catherine, femme de Nicolas Thomas. Une fois érigée en fief, elle passe à Guillaume Jullien qui en prête hommage, le 23 novembre 1617 (archives des Bouches-du- Rhône, B, 793, f° 153). Catherine Jullien (probablement sa fille), épouse Pierre Besson, qui prête hommage pour Beaulieu, le10 mai 1625 (ibid., f° 180). Marie Besson, fille dudit Pierre, en prête hommage à son tour, le 26 juin 1680 (ibid., 797, f° l6) ; elle avait épousé, en 1647, André Félix, sieur de Valfère et, n'en ayant pas eu d'enfant, légua ladite seigneurie à Pierre d'Oraison, seigneur d'Antrages, son neveu ; ce dernier en prêta hommage lui-même, le 11 octobre1687 (ibid., f° 58) ; puis, ayant acquis, le 1erdécembre 1696, de Jean-Baptiste Raffelis, co-seigneur de Rognes et Valfère, une bastide dite la Milhaude, au même quartier, pour le prix de 4 807 1ivres 2 sols, obtint du Roi des lettres patentes, données à Versailles en mars 1698 , enregistrées le 12 avril de la même année (archives des Bouches-du-Rhône, B, 116, Reg. Propheta , f° 68), confirmant sur sa tête l'érection de ce fief, avec adjonction de ladite bastide pour relever désormais directement du Roi, avec droit de haute justice, etc.. Le 4 avril 1 705, Pierre Sarrebourze de Pontleroy achète Beaulieu à Pierre d'Oraison pour 100 0001ivres ; il en prête hommage le 24 juillet 1705 (archives des Bouches-du-Rhône, B, 803, f°38), et, le 16 février 1723, ibid., f° 292). Son fils Jacques en prête hommage, à son tour, le 11mars1735 (ibid ,805, f° 76). Le 2 mai 1754, Pierre Robineau achète Beaulieu au prix de 160 500 1ivres et en prête hommage au mois de juin suivant. Armand-Joseph-Alexandre Robineau de Beaulieu, le dernier de la famille, par son testament du 15 mars 1863, déposé aux minutes de Me Pison, notaire à Aix-en-Provence (13), le 22 avril 1865, laissa la terre de Beaulieu à son parent, Raoul de Candolle, dont les descendants la possèdent encore [en 1895]) ; il fait ériger la terre de Sainte-Marguerite en baronnie par lettres du Roi données à Fontainebleau en septembre 1578 (enregistrées le 27 novembre 1579.), avec union des seigneuries de la Garde, la Valette et de l'île de Giens, desquelles il prêta hommage, les 2 décembre 1579, 7 mars 1597, 28 juin 1605, et 18 février 1605 ; il est nommé chevalier des ordres du Roi, par lettres données à Paris, le 4 mars 1579 ; il vend partie de la terre et seigneurie d'Orves à Gaspard de Gombert, le 28 août 1584 (Ricard, notaire à Toulon - 83) ; il consent une pension en faveur de Marguerite Seytres, sa belle-mère, le 25 avril 1585 (Auguste Mourchou, notaire à la Garde - 83) ;il fait son testament, le 18 février 1597 (Auguste Mourchou, notaire à la Garde - 83), par lequel il institue pour héritier son fils aîné Gaspard ; et des codicilles, les 12 janvier1605, 11 février 1608 et le dernier, 12 octobre 1609 (Auguste Mourchou, notaire à la Garde – 83), par lequel il lègue à Jacques, son fils, les 8 000 1ivres encore dues de la dot de Marguerite de Castellane, sa belle-fille, plus 1 250 livres ; il confirme l'institution d'héritier à son fils Gaspard, lui substituant un de ses enfants mâles pour la baronnie de la Garde,en son entier, à cause des grandes peines qu'il a eues à son érection et réunion, et, à défaut, substituant à celui-ci son fils Jacques et l'un de ses enfants mâles. (LesThomas, marquis de la Garde, barons de Sainte-Marguerite, etc. Généalogie, par M. le marquis de Boisgelin, in Bulletin de la Société d'Études scientifiques et archéologiques de la Ville de Draguignan, T. 20, 1894-1895, page 102).