État-civil de Constantine (Constantine – Algérie) –
http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/osd.php?territoire=ALGERIE&acte=249714 – Acte de mariage du 16 juillet 1863 :
L'an mil huit cent soixante trois et le seize juillet )à huit heures du soir, devant nous Napoléon Cordonnier, premier adjoint au Maire de la commune de Constantine (Algérie) délégué pour remplir les fonctions d'officier de l'État-civil et dans la grande salle de l'hôtel de la Mairie de cette ville, ont comparu le sieur Jean Baptiste Bézingé, maçon, domicilié à Constantine, né à Toulouse, département de la Haute Garonne, le six mars mil huit cent vingt neuf, âgé de trente quatre ans révolus, fils majeur et légitime de Antoine Bézingé, maçon, et de Laurence Pelefigues, sans profession, domiciliés ensemble [à] Aucanville [Aucamville] (Tarn et Garonne), non présents mais expressément consentants au présent mariage [rayé : d'une part, et de] veuf de Élisabeth Douming, en son vivant sans profession, décédée à Ornolac (Ariège) le quatre septembre mil huit cent cinquante neuf, d'une part, et demoiselle Marguerite Euphrasie Cantournet, cuisinière, domiciliée à Constantine, née à Vialcru [Vieilcru], commune de Marcolès, département du Cantal, le six mars mil huit cent quarante, âgée de vingt trois ans révolu, fille majeure et légitime de Jean Baptiste Cantournet et de Françoise Cantournet, propriétaires cultivateurs domiciliés ensemble en la dite commune de Marcolès, non présents mais expressément consentants au présent mariage, d'autre part. Lesquels comparants nous ont requis de procéder à la célébration de leur mariage dont les publications ont été faites et affichées devant la principale porte de l'hôtel de la Mairie de Constantine les dimanches cinq et douze juillet courant ainsi que le constate le registre des publications. À l'appui de leur réquisition les parties nous ont remis 1° l'acte de naissance du futur. 2° Le brevet de l'acte reçu le vingt trois juin dernier par Maître Jean Baptiste Marie Charles Pontnau et son collègue, notaires à Toulouse (Haute Garonne) portant consentement au présent mariage par les père et mère du futur. 3° l'acte de [rayé : nais] décès de la première femme du futur. 4° l'acte de naissance de la future, et 5° le brevet de l'acte reçu le premier juin dernier par Maître Georges Benoît de Verdelon, notaire à Marcolès (Cantal) portant consentement au présent mariage par les père et mère de la future. Aucune opposition à ce mariage ne nous ayant été signifiée, nous, officier de l'État civil avant de faire droit à leur réquisition avons interpellé les futurs époux de nous faire connaître s'ils avaient fait un contrat de mariage, sur leur réponse négative, nous leur avons donné lecture de toutes les pièces ci dessus mentionnées et des dispositions du Code Napoléon au chapitre six intitulé du mariage sur les droits et les devoirs respectifs des époux. Après quoi, nous avons demandé au futur époux et à la future épouse s'ils voulaient se prendre pour mari et pour femme. Chacun d'eux nous ayant répondu séparément et affirmativement, nous avons proclamé au nom de la Loi que Jean Baptiste Bézingé et Marguerite Euphrasie Cantournet sont unis par le mariage. Le tout a été fait publiquement et en présence des sieurs Auguste Nègre, âgé de vingt trois ans, charpentier, Jules Broche, âgé de vingt huit ans, menuisier, Jean Sarrivière, âgé de trente sept ans, entrepreneur, et Benoît Ramire Paret, âgé de quarante ans, maçon, tous quatre témoins non parents des parties, domiciliés à Constantine, qui ont signé le présent acte avec les contractants et nous, après lecture. Approuvant cinq mots rayés nuls.
[signé :] Baptiste Bézingé, Euphrasie Cantournet, A. Nègre, J. Broche, Paret, Sarrivière, N. Cordonnier.