Lettre de M. Duverger, de Libourne, à Virginie Fercoq, chez monsieur son père, place St-Pierre, à St-Brieuc, sur la famille Fradin de Bellabre - 10 novembre 1840.

Lettre de M. Duverger, de Libourne, à Virginie Fercoq, chez monsieur son père, place St-Pierre, à St-Brieuc, sur la famille Fradin de Bellabre - 10 novembre 1840.
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Titre : Lettre de M. Duverger, de Libourne, à Virginie Fercoq, chez monsieur son père, place St-Pierre, à St-Brieuc, sur la famille Fradin de Bellabre - 10 novembre 1840.
Note
Voici la copie d'une lettre très curieuse, réponse à une demande de renseignements sur la famille Fradin de Bellabre, afin de préparer le mariage de Jacques Fradin de Bellabre avec Adélaïde Bahèzre de Lanlay. Nous avons en notre possession l'original de ce courrier, mais nous ne savons absolument pas ce que son auteur, comme sa destinataire avait de commun avec la famille d'Adélaïde. Lettre de M. Duverger, de Libourne (33), à Virginie Fercoq, chez monsieur son père, place St-Pierre, à St-Brieuc (22), sur la famille FRADIN de BELLABRE - 10 novembre 1840 Libourne, le 10 Nbre 1840 Ma chère Virginie, Eugénie, dont tu as dû recevoir une lettre il n'y a pas longtemps, me fit part, aussitôt sa réception, de ton amicale 14 expiré, qui avait pour objet de nous prier de nous procurer des renseignements sur Mons. Fradin de Bellabre, devant habiter Blaye ou ses environs. C'est avec regret que je me suis vu forcé, ma chère amie, de te faire attendre quelques tems, mais dans des circonstances aussi délicates que celle dont il s'agit, les choses ne marchent pas souvent aussi vite qu'on le désirerait. Pour obtenir donc ce que tu nous demandais, et de source certaine, je ne me suis pas adressé au Maire, comme tu m'en parlais, mais je crois que mon auteur est aussi digne de foi que qui que ce soit, et c'est par le plus grand des hazards, en causant avec un Prêtre parent d'Eugénie, qui se trouvait lié avec le curé de Blaye que j'ai pu sous son auspice, m'adresser à ce digne ecclésiastique dont je te remets mot à mot la réponse. Pour ta gouverne, je t'observerai que je lui avais soumis par ordre tous les renseignements que tu désirais obtenir, et ses lignes y répondent collectivement. "Mons. "Vous pouviez choisir des auspices plus favorables que ceux que vous a offerte la vieille amitié de l'abbé Thory à qui je vous prie de présenter mon respect. Je connais un peu Mr Fradin de Bellabre, il n'habite plus Blaye, mais il a des propriétés dans les environs. Il habite, depuis qu'il a obtenu sa retraite de receveur des douanes les environs de St Jean d'Angély. Il était à Blaye en rapport avec la haute société et il passait pour noble. Il a 3 ou 4 enfants, autant que je puis le savoir. Jamais il ne m'est parvenu rien de fâcheux sur le compte de cette famille que tout le public de Blaye tient pour très honorable. "L'aîné de ses enfants est placé, je crois, dans les domaines : le père avait fait de riches spéculations et toujours il a été heureux. "Voilà, Monsr, ce que je peux vous donner de renseignements. Je désire qu'ils puissent convenir. Je vous remercie de m'avoir fourni l'occasion de vous prouver que je suis parfaitement, Monsr, votre très humble et respectueux, Signé Durand aîné, curé. Je désire comme lui, ma chère Virginie, que la personne intéressée, que tu me nommeras, j'espère, à mon premier voyage en Bretagne, se contente de ces renseignements et qu'ils puissent contribuer au bonheur de sa vie. Je m'étais adressé à une autre personne, dont je suis encore à attendre la réponse. Peut-être est-elle absente de Blaye ; si on me donne signe de vie, je t'en ferai part aussitôt. N'ayant pas de relations dans ce pays, et n'y faisant aucun achat de vins, j'étais un peu dans l'embarras à qui m'adresser, quand l'abbé Thory est venu me prêter assistance comme je te l'ai dit plus haut. Me voilà donc, ma chère amie, enfin une fois en repos pendant un hiver, ce qui ne m'était jamais arrivé depuis que je voyage. Je reste faire le seigneur près de ma femme et de mes enfants, ce qui n'est pas si bête, qu'en dis-tu ? et je t'avoue que cela me sourit plus qu'une patouille et patouiller les boues de Bretagne, mais dans le courrant de février, il faudra songer à faire graisser mes bottes. Tu me traites de Gascon dans ta lettre, en demandant à Eugénie quand elle ira vous visiter avec ses moutards ; c'est à tort que tu me donnes cet épittecte, car cela dépend plus d'elle que de moi ; mais la leçon que sa pauvre Yvonne a eu à Nantes, l'empêche de s'y exposer de nouveau avec des enfants aussi jeunes. Ils sont cependant très forts et Édouard, pour un enfant de 6 ans est même fort grand. Après le temps le plus beau, qui a duré pendant toutes nos vendanges, qui ont été excellentes cette année, est venu la pluie depuis le 5 courant et je t'assure qu'elle tombe bien par moments ; je pense que notre cher pays en attrape aussi sa bonne part. Eugénie se joint à moi pour te prier de présenter nos respects à mon oncle et ma tante, et faire nos amitiés à Emmanuel à l'occasion. Nous t'embrassons tous les deux. Je suis, ma chère Virginie, ton bien affectionné cousin, Duverger Thre [sans doute Théodore].
SourceDOC_CORRESPONDANCES_G2B
Publication : Diverses correspondances écrites et/ou reçues par des personnes présentes dans cette généalogie faisant partie de la collection de Guillaume de Bellabre.
Dernière modification 11 janvier 202111:06:39

par : Guillaume de Bellabre
Prénom(s) Nom de famille Âge Prénom(s) Nom de famille Âge Mariage Lieu Dernière modification
Jacques Marie 'Jules' Amédée FRADIN de BELLABRE
25Adélaïde Jeanne Aline 'Adèle' Sulina BAHEZRE de LANLAY
21183St-Nicolas-du-Pélem, Côtes-d'Armor, Bretagne, France57 février 2020 - 10:59:05
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