Lettres de noblesse à Pierre Honoré de Roux, Compiègne (60), août 1772, et enregistrement. Marseille (13), 11 janvier 1773 (première page).

Lettres de noblesse à Pierre Honoré de Roux, Compiègne (60), août 1772, et enregistrement. Marseille (13), 11 janvier 1773 (première page).
Dimensions de l’image
945 × 1 369 pixels

Taille du fichier
143 Ko

Nom du fichier

Format : jpeg
Type : Photo
Titre : Lettres de noblesse à Pierre Honoré de Roux, Compiègne (60), août 1772, et enregistrement. Marseille (13), 11 janvier 1773 (première page).
Note
Compiègne (60) - Lettres de noblesse - août 1772 Archives Municipales de la Ville de Marseille (13), CC 59bis. -Page 104 : Lettres de noblesse au Sr P[ier]re H[ono]ré Roux. Louis, par la grâce de Dieu Roy de France et de Navarre, Comté de Provence, Forcalquier et terres adjacentes, à tous présents et à venir salut, parmi les différents objets entre lesquels nous avons à partager nos soins, le Commerce est un d'iceux sur lesquels ils se sont toujours étendus à l'imitation des Rois nos prédécesseurs, nous nous sommes fait un devoir de récompenser par des marques d'honneurs ceux qui s'y sont le plus distingués, et qui se sont attachés à le porter au degré de perfection vers laquelle nous voyons avec la plus vive satisfaction qu'il est sur le point de parvenir, parmi les négociants de notre Royaume qui ont le plus contribué à le rendre florissant, notre Cher et bien aimé le S. Pierre Honnoré Roux, ancien premier Échevin de la ville de Marseille nous a paru mériter plus particulièrement une preuve éclatante de notre protection. La distinction avec laquelle il a toujours soutenu son commerce lui a mérité l'avantage d'avoir été nommé successivement à toutes les charges publiques de la ville [page 105] de Marseille. Il était Commissaire de cette ville lorsqu'elle eut le malheur d'être affligée de la peste et dans cette occasion, il donna même au péril de sa santé et de sa vie les preuves les plus multipliées de son courage et de son zèle pour ses concitoyens ; en 1755 et en 1756, nous crûmes devoir reconnaître ses services en le nommant premier Échevin, et à cette époque remarquable par le succès de l'expédition de Mahon, il nous donna de nouvelles preuves de sa fidélité et de son affection en se dévouant sans réserve à ce que le bien de notre service exigeait de sa vigilance. Nous nous déterminons d'autant plus volontiers à lui conférer la noblesse que nous sommes instruits que le S. Roux son fils marche sur ses traces, et a déjà donné des preuves de ses talens dans la Chambre de Commerce de la même ville. À ces causes, nous avons, de notre grâce spéciale, pleine puissance et autorité royale, annobli et par ces présentes annoblissons le dit S. Pierre Honnoré Roux et des titres et qualités de noble et Écuyer l'avons décoré et décorons, voulons et nous plaît qu'il soit citté et réputé noble tant en jugement que dehors, ensembles ses enfans [page 106] et postérité, et descendants males et femelles, né et à naître en légitime mariage, que comme tels, ils puissent prendre en tous lieux et actes la qualité d'Écuyers, parvenir à tous degrés de Chevalerie et autres [?], titres et qualités réservés à notre noblesse, qu'ils soient inscrits au Catalogue des nobles et qu'ils jouissent et usent de tous les droits, privilèges, franchises, libertés, prééminences, exemptions et immunités dont jouissent et ont accoutume de jouir les anciens nobles de notre Royaume, tant qu'ils vivront noblement et fairont acte de dérogeance, comme aussi qu'ils puissent acquérir tenir et posséder tous fiefs, terres et Seigneuries nobles de quelques titres et qualités qu'elle soient. Permettons au dit S. Roux et à ses enfants, postérité et descendance de porter des armoiries timbrées telles qu'elles seront réglées et blasonnées par le S. d'Hozier, juge d'armes de France et ainsi qu'elles seront peintes et figurées dans ces présentes [ces armoiries sont représentées ici] auxquelles son acte de règlement sera attaché sous notre contre scel avec pouvoir et liberté de les faire peindre, graver et inscuplter, si elles ne le sont déjà, en tête [page 107] en droit de leurs maisons, terres et seigneuries que bon leur semblera sans que pour raison de ce que dessus, led. S. Roux, ses enfants, postérité et descendants puissent être tenus de nous payer et à nos successeurs Rois aucunes finances ni indemnités dont à quelques sommes qu'elles puissent acoûter nous leur avons fait et faisons de par ces présentes et sans qu'ils puissent être troublés à recherchés pour quelque cause occasion et prétent[ion] qu'elle soit à charge par eux de vivre noblement et sans déroger. Si donnons commandement à nos amis et féaux Conseillers les gens tenant notre cour de Parlement à Aix et à tous nos officiers et justiciers qu'il appartiendra que ces présentes ils ayent à faire enregistrer et de contenir en icelles jouir et user led. S. Roux, et ses enfants, postérité et descendants males et femelles, nés et à naître en légitime mariage, pleinement, paisiblement et perpétuellement, cessant et faisant cesser tous troubles et empêchements quelconques et nonobstant tous édits, déclarations, arrêts et règlements à ce contraires aux quels [page 108] et aux dérogations des dérogatoire y contenir, nous avons dérogé et dérogeons pour ce regard seulement, et sans en tirer à conséquence, car tel est notre plaisir, et afin que ce soit chose ferme et stable à toujours, nous avons fait mettre notre scel à ces dittes présentes sauf en autres choses notre droit et [?] en tous. Donné à Compiègne au mois d'août l'an de grâce mil sept cent soixante douze et de notre règne le cinquante septième. Signé Louis ; Visa de Beaupéou, par le Roy, Comte de Provence, signé Phélypeau Enregistrés, ensemble le jugement d'armes et la quittance d'un marc d'or au registre parlamentaire et conservé aux archives de Sa Majesté en Provence dans l'armoire lettres et collationné par nous Chevaliers, Conseillers du Roy en la Cour de Parlement de ce pays, commissaires aux dittes archives soussignés ensuite de l'arrêt de la Cour du 11 j[anv]ier 1773 rendu sur la requête à elle présentée par S. Pierre Honnoré Roux, ancien premier Échevin et Négociant de la ville [page 109] de Marseille, signé L'Hermite, Maillane, Portaly, de Martialis. Règlement d'armoiries p[ou]r le S. Pierre Honnoré Roux, négociant et ancien premier Échevin de la ville de Marseille en conséquence des lettres de son annoblissement du mois d'août 1772. Antoine Marie d'Hozier de Sérigny, Chevalier, Juge d'Armes de la noblesse de France, Chevalier Grand Croix honoraire de l'ordre Royal de St Maurice de Sardaigne, Vu les lettres patentes en forme de charte données par le Roy à Compiègne au mois d'août de la présente année 1772, signées Louis et plus bas par le Roy, Comte de Provence, Phélypeau, par lesquelles S. M. annoblit le S. Pierre Honnoré Roux, négociant et ancien Premier Échevin de la ville de Marseille, ensemble ses enfants, postérité et descendants males et femelles, nés et à naître en légitime mariage. Nous, en vertu de la clause ennoncée dans les dittes lettres qui permet au dit S. Roux et à ses enfants, postérité et descendants de porter des armoiries timbrées telles qu'elles seront réglées par nous comme juge d'armes de la [page 110] noblesse de France et ainsi qu'elles seront figurées dans les dittes lettres auxquelles notre acte de règlement sera attaché sous le contre scel de la Chancellerie conformément à l'arrêt du Conseil du 9 mars 1706, avons réglé pour ses armoiries un écu d'azur à trois lis de jardin au naturel, sortants d'une terrasse de sinople, mouvante de la pointe de l'écu et surmontés d'un soleil d'or, ledit écu timbré d'un casque de profil orné de ses lambrequins, d'or, d'azur, d'argent et de sinople [ces armoiries sont représentées encore ici] et afin que le présent règlement d'armoiries puisse servir au dit S. Roux et à ses enfants et postérité née et à naître en légitime mariage tant qu'ils vivront noblement et ne fairont aucun acte de dérogeance, nous l'avons compris dans les registres des annoblissements après l'avoir signé et fait contresigner par notre secrétaire qui y a apposé le sceau de nos armes, [page 111] à Paris, le samedi vingtunième jour du mois de novembre de l'an mil sept cent soixante douze, Signé d'Hozier de Sérigny. Par Monsieur le Juge d'Armes de la noblesse de France, signé Duplessis. J'ai reçu de M. Pierre Honnoré Roux la somme de deux mille livres pour le droit de Marc d'or fixé par l'édit du mois de décembre mil sept cent soixante dix pour raison des lettres de noblesse à luy accordées par Sa Majesté au mois d'août mil sept cent soixante douze et huit cent livres pour les huit sols pour livres dudit droit. Fait à Paris le vingt huit novembre mil sept cent soixante douze, signé Carou. Au dos, est écrit enregistré au controlle général du marc d'or des ordres de Sa Majesté pour nous Écuyer Conseiller du Roy Controlleur Général dudit marc d'or. À Paris le vingt neuf novembre mil sept cent soixante douze, signé Beauraix. Collationné à l'original par nous Écuyer Conseiller Secrétaire du Roy, Maison Couronne de France et de ses Finances, signé Levié. Extrait des Registres du Parlement sur la requête présentée à la Cour par Sieur Pierre Honnoré Roux, ancien premier [page 112] Échevin et négociant de la ville de Marseille, contenant qu'il a plu à Sa Majesté de lui accorder des lettres de noblesse ainsi que pour ses enfants nés et à naître et désirant le suppliant profiter de la grâce qu'il tient de Sa Majesté, il requiert très humblement la Cour de vouloir bien entériner les dittes lettres, ce faisant ordonner qu'elles seront enregistrées ensemble le jugement du juge d'armes et registres de la Couronne formes ordinaires, et qu'à cet effet le supliant sera inscrit dans le Catalogue des Nobles de Provence, pour jouir par lui, ses enfants et postérité des droits, privilèges, franchises et immunités accordé à la noblesse conformément aux dittes lettres. Vue la ditte requête signé Carbonel appointée le onze janvier mil sept cent soixante treize et soit montrée au Procureur du Roy la réponse de son substitut du même jour n'empêchant, signé Carrel, les dittes lettres patentes de noblesse données à Compiègne au mois d'août dernier signées Louis et plus bas [page 113] par le Roy, Comte de Provence, Phélypeau, scellées d'un grand sceau de cire verte et à cotté visa, le règlement d'armoiries fait par le juge d'armes du vingt un novembre dernier, la recharge de la requête, et vue le rapport de M. Joseph d'Escleu, Chevalier, Conseiller du Roy en la Cour tout considéré dit a été que la Cour a vérifié les dittes lettres de noblesse, ordonne qu'elles seront enregistrées ensemble le règlement d'armoiries et registres des archives du Roy pour le tout être gardé, observé et exécuté suivant la forme et teneur et qu'à cet effet le supliant sera inscrit dans le Catalogue des Nobles de Provence pour jouir par lui, ses enfants et postérité des droits, privilèges, franchises et immunités accordées à la noblesse, conformément aux dittes lettres patentes, fait au Parlement de Provence, séant à Aix, le onze janvier mil sept cent soixante et treize, Collationné, signé Régibaud.
Dernière modification 4 août 201913:40:39

par : Guillaume de Bellabre
Prénom(s) Nom de famille Sosa Naissance Lieu Décès Âge Lieu Dernière modification
Pierre Honoré de ROUX de BOYER
23 octobre 1695328Marseille 02, Marseille, Bouches-du-Rhône, Provence-Alpes-Côte d'Azur, France86 novembre 177424979Marseille 01, Marseille, Bouches-du-Rhône, Provence-Alpes-Côte d'Azur, France16 mars 2020 - 08:22:41
Informations légales - Aide
GénéAct - Relevés d'actes | Maison de Baglion
© copyright bellabre.com, 2001-2024