Les Fradin de Bellabre

État-Civil de Paris (75) 11e ar. - Mariages - 14 avril 1858 Extrait du Registre des Actes de Mariage du XIè arrond. de Paris (1858). L'an mil huit cent cinquante huit, le quatorze avril ; à dix heures du matin, Par devant nous adjoint au Maire du onzième arrondissement de Paris, officier de l'Ètat Civil,sont comparus en l'hôtel de la Mairie : M. Marie Alfred FRADIN, propriétaire, demeurant à Paris, rue Oudinot, n°23, dixième arrondissement, né à Poitiers (Vienne) le quinze août mil huit cent vingt trois, fils majeur de M. Alexandre Aimé FRADIN,ancien Juge de Paix, demeurant à Paris, impasse Longue Avoine, n°9, et de Adélaïde Luce Julie FRADIN, son épouse, décédée au dit Poitiers, le vingt juin mil huit cent trente quatre ; le père étant hors d'état de manifester sa volonté, ainsiqu'il résulte d'un certificat de M. le Docteur PINEL, en date du treize avril courant ; Et Dlle Marie Geneviève Radegonde MAZURE, sans profession, demeurant à Paris avec son père, rue de Rennes, n°2, onzième arrondissement ; née au susditPoitiers, le sept avril mil huit cent trente deux, fille majeure de M. Paul Louis François Adolphe MAZURE, ancien Inspecteur d'Académie en retraite, présent et consentant ; et de Modeste Joséphine FRADIN, son épouse, décédée à Paris, sur notrearrondissement, le seize mai mil huit cent cinquante et un ; Lesquels après nous avoir déclaré que le degré de parenté qui existe entre eux n'est autre que celui de cousin germain, nous ont requis de procéder à la célébration du mariage projetéentre eux, dont les publications ont été faites devant les principales portes de notre Mairie et de celle du dixième arrondissement de Paris, les dimanches quatre et onze avril courant, à neuf heures du matin ; Les futurs époux, ainsi que lapersonne ici présente pour autoriser le mariage, interpellés par nous, nous ont déclaré qu'il n'a point été fait de contrat de mariage ; Aucune opposition ne nous ayant été signifiée, faisant droit à leur réquisition, avons procédé publiquementau dit mariage ; avons demandé aux futurs époux s'ils veulent se prendre pour mari et pour femme, chacun d'eux ayant répondu séparément et affirmativement, déclarons au nom de la loi que M. Marie Alfred FRADIN et Dlle Marie Geneviève RadegondeMAZURE sont unis par le mariage ; De tout ce avons dressé acte en présence de M.M. Eugène FRADIN, propriétaire, âgé de quarante trois ans, demeurant commune de St Cyr sur Loire (Indre et Loire), cousin de l'époux ; François Amédée GAUTIER,docteur en médecine, âgé de quarante quatre ans, demeurant rue Ste Anne, n°22, ami de l'époux ; Napoléon MAZURE, général d'artillerie, Commandant l'école d'application d'artillerie et du Génie de Metz, y demeurant, Officier de la Légiond'honneur, âgé de cinquante trois ans, cousin de l'épouse, et Ernest CHEVALIER RUFIGNY, contrôleur des contributions directes, âgé de trente ans, demeurant à Châtellerault (Vienne), cousin germain de l'épouse ; Lesquels, après qu'il leur en aété aussi donné lecture, l'ont signé avec nous, le père de l'épouse et les parties contractantes. Signé : Alfred Fradin, Marie Mazure, Gautier, Eugène Fradin, Gal Mazure, A. Mazure, Chevallier Rufigny & Jules Delalain adjt. Pour extrait conforme au registre, délivré le huit janvier mil huit cent cinquante neuf, le Maire du XIè arrond. de Paris.